SAPRIME est un laboratoire de recherche multidisciplinaire en santé mondiale focalisé sur l’interface entre les systèmes de santé primaire, la mondialisation et les interventions pour améliorer la santé des populations

Le laboratoire est dirigé par le Pr Thomas Druetz et se compose d’une équipe diversifiée, incluant des étudiant(e)s à la maîtrise, au doctorat et au postdoctorat. Il collabore étroitement avec des partenaires universitaires au Canada et des chercheur(e)s d’Haïti et d’Afrique subsaharienne.

Trois concepts entrelacés

Le logo résume les trois concepts au cœur des activités du laboratoire:

1. La ligne représente la «première ligne» de soins de santé, c’est-à-dire les soins de santé primaires;

2. Les cercles en spirale évoquent schématiquement le monde en turbulence, symbole de la mondialisation accélérée et de ses enjeux;

3. La position inclinée de la ligne symbolise un déséquilibre qui témoigne des iniquités à l’échelle mondiale.

La couleur verte domine pour évoquer ce qui, selon nous, constitue le plus grand enjeu du XXI ème siècle: l’écocide.

nos projets

Les travaux du laboratoire sont conduits majoritairement en Afrique subsaharienne et couvrent différents domaines de la santé mondiale. Leur but commun est d’aider à comprendre comment on peut renforcer efficacement et durablement les systèmes de santé primaire.

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Ressources

Outils de recherche en santé mondiale: brèves introductions à des sujets de méthodologie, liens vers des sites, information sur des conférences et autres.

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SAPRIME (Santé primaire, Mondialisation et Équité) explore la santé mondiale en posant un regard critique sur la mondialisation et ses effets sur la santé des populations, notamment au prisme des enjeux de pouvoir et de domination. En examinant l’implantation et les effets des politiques et programmes sanitaires, notre objectif est de fournir des preuves rigoureuses et utiles pour améliorer la santé des communautés, particulièrement celles des milieux défavorisés ou ruraux.

Le laboratoire SAPRIME est situé à l’École de santé publique de l’Université de Montréal (ESPUM) et rattaché au Centre de Recherche en Santé Publique (CReSP). Le directeur du laboratoire, Thomas Druetz, est également affilié au Centre d’études et de recherches internationales de l’Université de Montréal (CERIUM), au groupe de recherche sur la transition nutritionnelle (TRANSNUT) et au Center for Applied Malaria Research and Evaluation (Université Tulane).  

Au cœur du laboratoire, c’est le concept de santé primaire établi à la Conférence d’Alma-Ata en 1978, qui vise à bouleverser le paradigme biomédical dominant en santé. Les soins de santé primaires sont vus comme «partie intégrante tant du système de santé national, dont ils sont la cheville ouvrière et le foyer principal que du développement économique et social d’ensemble de la communauté»*. Dans cette vision, la santé primaire déborde du cadre strict des soins médicaux et vise à améliorer le bien-être de toute la population et à réduire les iniquités en santé par des actions multisectorielles, autant préventives que thérapeutiques. Pour cette raison, elle ne peut être étudiée sans tenir compte du contexte de mondialisation dans laquelle il évolue, et qui agit comme déterminant structurel sur les acteurs, les politiques et les pratiques, que ce soit au niveau mondial, national, communautaire ou individuel.  

Les travaux du laboratoire visent à comprendre comment on peut agir pour renforcer efficacement et durablement les systèmes de santé primaire. Son programme peut être décrit comme contre-courant puisqu’il cible des sujets et des interventions empreints des réalités locales et qui tiennent compte des enjeux de domination liés à la mondialisation, plutôt que des modèles dominants basés sur la désappropriation et l’exportation des plus récentes innovations technologiques.

*World Health Organization. Regional Office for Europe. (‎1978)‎. Declaration of Alma-Ata. World Health Organization. Regional Office for Europe. https://iris.who.int/handle/10665/347879