Notre équipe
Le laboratoire est dirigé par le Pr Thomas Druetz et se compose d’une équipe diversifiée, incluant des étudiant(e)s à la maîtrise, au doctorat et au postdoctorat. Il collabore étroitement avec des partenaires universitaires au Canada et des chercheur(e)s d’Haïti et d’Afrique subsaharienne.
Thomas Druetz est professeur agrégé au Département de médecine sociale et préventive de l’École de santé publique de l’Université de Montréal et professeur associé au Département de médecine tropicale et des maladies infectieuses de l’Université Tulane (USA). Il a développé une expertise pour l’évaluation de la mise en œuvre et de l’impact des politiques et interventions de santé, notamment grâce aux expérimentations naturelles et aux devis quasi expérimentaux. Ses projets de recherche ciblent prioritairement des initiatives visant à améliorer l’accès aux soins de santé en milieu rural ou à réduire la transmission du paludisme. Au cours des 15 dernières années, en collaboration avec des partenaires, il a mené des études dans les Caraïbes, au Canada, en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale.
J’ai une formation en Sciences infirmières et une Maîtrise professionnelle en Soins infirmiers obstétricaux, gynécologiques et périnataux. Mes intérêts de recherche se concentrent sur la santé mère – enfant, la traite de personnes et la santé sexuelle et reproductive des femmes et des adolescents. Pour mon projet de recherche doctoral, je souhaite analyser le phénomène de la traite des personnes, spécialement en ce qui concerne l’exploitation sexuelle commerciale.
Je suis infirmière et sage-femme passionnée par la santé maternelle et infantile ainsi que pour la santé sexuelle et reproductive des adolescentes.
Lalique Browne est étudiante au doctorat en santé publique, dans l’option santé mondiale. Ses intérêts de recherche portent sur la santé reproductive, particulièrement, sur le droit et l’accès à l’interruption volontaire de grossesse dans des contextes légalement et culturellement restrictifs. Elle collabore avec SAPRIME depuis 2019, dans le cadre de son projet de maitrise, lors duquel elle avait évalué une nouvelle politique de gratuité de la planification familiale au Burkina Faso. Elle a également coordonné plusieurs projets de recherche à méthodes qualitatives et mixtes au Tchad, étudiant l’engagement communautaire et la transmission de la maladie du ver de Guinée et de la Poliomyélite.
Sarah Cooper est candidate au doctorat en santé publique (spécialisation en santé mondiale) à l’École de santé publique de l’Université de Montréal. Ses recherches portent sur la santé maternelle, la recherche évaluative, les politiques publiques, les déterminants structurels de la santé et les méthodes mixtes. Plus spécifiquement, dans le cadre de sa thèse de doctorat, elle travaille sur un projet de méthodes mixtes dont l’objectif est d’intégrer les perspectives des femmes dans l’évaluation de la qualité des soins de santé maternelle, dans l’espoir d’évaluer les effets d’une politique de gratuité des soins pour les femmes en âge de procréer au Burkina Faso.
Ammy Fiadanana détient un diplôme de docteur en Médecine à l’Université d’Antananarivo (Madagascar) et d’une maîtrise en Santé publique Société et Développement (SPSD) de l’Université Aix-Marseille (France). Ses 15 années de carrière en santé publique se sont développées dans l’humanitaire à travers des recherches et actions communautaires. Au fil du temps, il a accumulé des expériences sur diverses thématiques : nutrition, santé maternelle et infantile, santé sexuelle et reproductive, VIH. Depuis l’automne 2022, il a commencé un parcours doctoral en santé publique à l’ESPUM. Il s’intéresse particulièrement à la stigmatisation liée au VIH, l’intersectionnalité, l’accès au dépistage du VIH.
Neda Firouraghi est chercheuse postdoctorale au Centre de Recherche en Santé Publique (CReSP), affilié à l’École de Santé Publique de l’Université de Montréal. Ses recherches portent sur deux projets majeurs: l’un examinant les facteurs de risque et l’impact des événements violents sur l’accès aux soins dans la région du Sahel, et l’autre analysant les inégalités socio-spatiales de santé pendant la pandémie de COVID-19 à travers l’étude COHESION. Elle a complété son doctorat en informatique médicale, spécialisé en épidémiologie spatio-temporelle des maladies infectieuses. Neda a publié des articles évalués par des pairs, reçu des subventions de recherche, examiné de nombreux articles et collaboré avec des professeurs et des chercheurs internationaux de différentes universités du Canada, d’Australie, des États-Unis, de Suisse, d’Iran et du Pakistan. Elle a travaillé en tant que boursière postdoctorale, assistante de direction et d’information sur la santé et conférencière.
Federica détient un diplôme de médecine et doctorat de l’Université de Padoue, en Italie, et une maîtrise en santé publique (Harvard T.H. Chan SPH). Après des années de travail en recherche en Thaïlande et Papouasie-Nouvelle-Guinée, et un postdoctorat au CR-CHUM, elle a travaillé entre 2016 et 2023 dans des essais internationaux sur la tuberculose au IR-CUSUM. Au sein du laboratoire de recherche SAPRIME, elle travaille principalement sur le projet ISEASS, comme coordinatrice. Elle collabore aussi au développement d’autres projets du laboratoire. Elle aime travailler sur des projets d’intégration de la lutte aux maladies infectieuses dans les soins de santé primaires.
Vena Joseph est artiste et chercheuse en santé publique. Originaire de Port-au-Prince, elle est actuellement basée au Canada, où elle partage son temps entre la recherche scientifique et les arts visuels. Le dessin et la peinture sont ses formes d’expression artistique privilégiées.
Elle complète un doctorat en santé mondiale à l’Université de Montréal. Ses travaux de recherche portent sur les enjeux transnationaux de santé publique, l’épidémiologie, et la santé des populations. Sa thèse examine le paysage institutionnel fragmenté du secteur de la santé dans les zones rurales d’Haïti, à travers le prisme de systèmes adaptatifs complexes.
Halo, c’est Modeste, originaire du Sénégal.
Étant titulaire d’une maîtrise en biologie, j’ai travaillé sur les coronavirus saisonniers et émergents, en particulier leur dynamique et leur épidémiologie. Cette expérience m’a permis de participer à de nombreuses missions en milieu rural pendant la pandémie de Covid-19, où mes interactions avec les communautés locales ont éveillé en moi une passion pour la santé publique.
Actuellement, je réalise une maîtrise dans ce domaine. Et mon objectif de recherche vise à évaluer l’impact de l’ouverture d’un établissement de santé sur l’amélioration de l’accessibilité aux soins de santé maternelle en milieu rural au Burkina Faso.
Francine détient un baccalauréat en affaires publiques et communautaires de l’Université Concordia, un certificat d’études supérieures en Santé Publique de l’Université de Montréal et une maîtrise en administration publique de l’École Nationale de l’Administration Publique de Gatineau. Francine travaille sur un projet de recherche intitulé « Évaluation de politiques et programmes publics de lutte contre la malnutrition sous toutes ses formes au Burundi » dont l’objectif principal est d’analyser le niveau de mise en œuvre des politiques publiques visant l’amélioration d’environnements alimentaires sains au Burundi. Le but ultime est d’informer les politiques publiques afin d’améliorer la santé populationnelle.
Cheick Oumar Tiendrebeogo est candidat au doctorat en santé publique dans l’option santé mondiale à l’École de Santé Publique de l’Université de Montréal (ESPUM). Il est médecin de formation et aussi titulaire d’une maîtrise en promotion de la santé obtenue à l’ESPUM. Ses recherches portent sur la santé maternelle et infantile dans les contextes de crises sécuritaires. Il s’intéresse particulièrement aux effets des attaques terroristes sur la planification familiale au Burkina Faso en adoptant une perspective intersectionnelle. Il contribue à la vie académique de l’ESPUM en tant que chargé de cours en santé mondiale, auxiliaire d’enseignement en prévention et promotion de la santé et aussi tuteur en santé communautaire à la faculté de pharmacie de l’UdeM.
Camille Beaujoin est titulaire d’une maitrise en santé publique de l’École de Santé Publique de l’Université de Montréal. Pendant sa maitrise, elle a rédigé son mémoire de recherche sous la supervision de Thomas Druetz, et en partenariat avec la Société d’Études et de Recherche en Santé Publique (SERSAP) à Ouagadougou (Burkina Faso). Son mémoire a porté sur la relation soignant·e·s-soignées et le pouvoir décisionnel des femmes en tant que barrières limitant l’accès aux soins maternels et reproductifs dans un contexte de gratuité des soins au Burkina Faso. Elle se spécialise désormais en évaluation d’interventions dans le domaine de la santé.
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